Aujourd’hui nous voyons se réaliser tout ce que nous avions décrit comme des prophètes hurlant sans voix dans le désert absurde de l’enfer de ce monde, sans oreille pour nous entendre.
Papa, tu n’écoutes pas ce que je dis…tu n’as jamais rien écouté…
Ce que nous avons décrit et décrivons encore et encore depuis l’éternité est qu’il ne restera pas pierre sur pierre et que le monde sera détruit, sans que cela nous inquiète. Moins que de nous inquiéter, cela est notre espérance, qu’enfin tout ce qui passe redevienne poussière.
Papa tu as cru en un monde voué à disparaitre, ce n’est pas grave, c’est juste fini, tu as bien profité, c’est bien pour toi… tu es misères et poussière comme tout le monde, voilà tout…
L’enfer étant tout ce que nous devons soulever et retourner pour organiser notre réveil, le réveil d’un peuple, celui d’un amour, celui d’une âme portée par une vision, tendue sur l’éternité comme la corde de l’arc, précise comme la flèche affûtée.
L’enfer, maître du monde, étant un simple ver dans le fruit, celui qui finit par égratigner l’arbre plus que centenaire, l’ébranler un peu puis le détruire intégralement de l’intérieur. Une armée de vers déployant de sinistres talents.
Papa tu es soldat de cette armée, c’est toi le sinistre talent
L’enfer, lente dérive de l’orgueil humain, lente et sûre perdition, longtemps préméditée, de petits renoncements en petits renoncements finalement acceptés en bloc, à coup de jouissance, ou de promesse de jouissance, de paradis marketing, de podium haute couture, haute perdition, d’homme qui se croit Dieu.
L’enfer erre depuis toujours, il cherche une âme où passer… toute la pensée des lumières (sombres au fond), les empires un et deux (mais surtout le un et le deux), la pseudo-monarchie (de juillet et avant et après), toutes les républiques jusqu’à cinq, continuent de nous offrir l’enfer mûri, l’enfer peaufiné, rutilant, presque parfait - il s’améliore de jour en jour ! - il crée les organes pour s’auto-nourrir, s’auto gratifier, se décorer – nous chions positivement sur toutes ces décorations ! - Mais le monde qu’ils croyaient tenir leur échappe aujourd’hui car ils le détruisent en essayant de le posséder… Parce qu’ils croient le posséder, ils fabriquent l’enfer comme un lego, comme un enfant avec ses jouets, l’ultime étape est la destruction totale… Triste monde, pauvres hommes !
Poussière Papa, pardonne-moi de vouloir de faire de toi un Saint.
L’enfer étant le refus de Dieu, toute personne n’ayant pas comme ultime objectif la sainteté travaille à l’enfer, sa construction, son élaboration. Le grand réveil est devant nous !