... La Liste Noire : argument...

argument :

"Si je devais prendre le pouvoir, ne serait-ce qu'une semaine, la première chose que je ferais : descendre moi-même au fusil-mitrailleur dans les fosses de Vincennes une soixantaine de P.D.G."

"Dés qu'on à mis la main sur une ferme fortifiée entourée de dix hectares de vignes, on recommence une dynastie capétienne."




à ceux "qui retiennent la Vérité captive"



Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs coeurs, à l'impureté, en sorte qu'ils déshonorent entre eux leurs propres corps, eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen !) c'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d'ignominie : leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d'user de la femme selon l'ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, étant remplis de toute espèce d'iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d'envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits, calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, implacables, sans affection, sans pitié. Et bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

Saint Paul, aux Romains 

Les Listes de Bienheureuse Décadence

Notre souci, jamais trahi, d'ordre et d'organisation, 
nous amène aujourd'hui à cet effort de tri :


La Liste                        et                La Liste Noire



De L'Organisation...

"Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."





Bienheureuse décadence est l'ordre et la liberté
 l'ordre unique qui cherche la vérité
la liberté qui trouve l'ordre
la vérité qui s'émerveille devant cette beauté.

Maman

Le vent se lève.

Je suis un homme à découvert, armé !
Je cherche ma maman dans un bordel.
Je suis violent et impatient
Maman est où ?

Si je trouve qui tient la boîte
Ses dents
Son corps
Sa tête
Tout cela sera broyé
Réduit en miette

La justice sera mon corps
Impassible droit et violent
Et demain                     
Je viendrai dormir
Dans tes bras
Sous toi
Au chaud
D’être aimé

Près
Tout près
Incorporé.

Je viendrai
Tout petit
dans ta main
Pour te voir
Te toucher
T’embrasser
Plus fort encore

Te serrer
Mon aimé
Mon moi

Etre à toi
Dans l’air
Que tu respires
Sous ta domination


En toi, bien aimé
Je serai
Ton ciel
Bleu nuit
Bleu ciel

Je viendrai
Sans habit
Sans langage
Sans histoire
Invisible comme l’air
Et nous serons qu’un
Un cosmos
Un univers

La nuit passe (…)

Le matin, mon aimé
Tu dessines sur mon dos
Les ailes incroyables
Du papillon

Le vent souffle
Il m’emporte
Je vole
Je vis
Je t’aime



              

Jérémiades



Dieu se dit dans le verbe, par écrit il laisse des traces de son amour et de ses exigences. En ce sens on comprend le rapport de l’Israël antique à ses prophètes, poètes mystiques des plaines de Canaan. Ce peuple religieux a eu un lien, au livre, à la langue et donc à la culture fondamental, puisqu’il était lui même Dieu se disant. Dieu se disant sous toutes les formes, polyglotte. Le désir de l’écriture était donc une expression prophétique, écrire que ce soit sur le sable, une peau, une mémoire ; et un Jérémie, prophète du peuple en déroute devait bien avoir un écritoire pour figer ses suppliques, suppliques reprises ensuite par le peuple qui derrière son poète implore.

Cela pour dire un rapport à la langue.

On a retrouvé cet amour de la langue en France et par extension en Europe avant le Grand Chambardement. Le poète ne disait plus alors la fidélité de Dieu à son peuple, mais l’amor, l’amour polymorphe, la souffrance et la gloire de l’homme, visages de son Christ. Le Christ s’est dit dans nos poètes, il s’est dit radieux, crucifié, fragile, errant sans toit, prince de paix, seigneur des armées, sage et fou. La France a revendiqué très tôt un statut de nouvel Israël, celui de fille aînée de l’Eglise l’encourageant : c’est la témérité de l’amour et du désir, bel et fort orgueil du royaume. Les sans-cullottes dans leur aveuglement avaient bien saisi ce programme politico-religieux qui décapitèrent les rois de Juda et d'Israël, immenses piliers de la façade de Notre Dame, avant que les intellectuels dans le même mouvement ne décapitassent la monarchie Franque.

Cela pour dire un rapport au temps.

Juda est dispersé, Israël est en esclavage, exilé en de riches citées sacrifiant aux idoles, le peuple élu a oublié son Dieu mais Lui n’oublie pas, alors Il redresse son peuple à coups de marches, d’humiliation, d’invective, d’harangues  prophétiques. Si l’on veut bien accorder à l’histoire humaine une logique (pour cela il suffit de la reléguer au phénomène d’évènement naturel et toute histoire naturelle a une logique de croissance), disons alors que prendre l’Histoire Humaine comme Surnaturelle serait enfoncer une porte déjà ouverte… Comment entendre aujourd’hui les signes des temps ? « Tu m’a livré à mes ennemis, autour de nous décadences, le bien n’est pas aimé et le mal règne, tes enfants sont livrés en pâture aux chacals, ils ont profané ton sanctuaire et insulté ton Nom, le puissant piétine la veuve, mais Toi Seigneur, tu te souviens de ton amour. »

Cela pour dire un rapport a l’espérance.

Pourquoi faudrait-il baisser la tête ou se taire ? Le pays est en ruines, soit. Cependant, tant qu’existe une prière dans un petit coin de France, dans tous les petits coins de France, la victoire est acquise. Que pourrions nous craindre ? Rien. C’est pourquoi aussi nous pleurons et rions dans un même mouvement, ils peuvent saccager, salir, ce ne sera qu’un peu de poussière que balaiera le temps. Bien sûr nos espoirs seront déçus, les juifs au faîte de leur histoire voulurent couronner le Christ, il s’est enfui, ils l’ont même cloué au poteau pour finir, c’est une leçon à méditer. 
Nos espoirs seront déçus car nous savons mal espérer, c’est simple. 
Notre Espérance sera victorieuse car elle vient toujours vers nous, c’est beau.

Tout cela pour dire l’Ordre. 

Les Happy Few de Bienheureuse Décadence.





Dans la posture de l'équilibrisme mystique, reposant à la fine pointe du paradoxe et du mauvais genre, qui sont les délicieux esthètes qui régalent ces lignes d'un humour qui ne fait rire qu'eux ?
Décadents, il ne connaissent pas comme leurs pères des centaines de vers classiques ou parnassiens, ni le grec et le latin, ni ces équations ludiques qui remplissent des livres, ils ne jouent pas comme leurs mères au bridge, ni au clavecin, ni à la harpe, ni ne connaissent par leurs noms les herbes de nos campagnes ou les peintres des églises romaines. Non, décadents, ils ne connaissent plus rien, ils ont oublié. C'est pourquoi ils sont bienheureux, se réjouissant des discussions que soliloquent âme et cerveau, se perdant au beau milieu de rêveries des jours durant, et leurs cœurs rythmant leurs actes au fil d'une ininterrompue action de grâce. Et ils aiment à rire.
Décadents, ils ont toujours quelques boîtes d'ivoire ou d'argent, tenues d'une arrière grand-mère, où reposent, dans l'attente de ces rares nuits où la lune ouvre les portes du sens, de dangereuses drogues, herbes rares, champignons des forêts archaïques, hydrocarbures savamment agencés, mais aussi de nombreuses fioles d'eau de feu, Esprit des Fruits et puis dans des caves, d'anciens vins de Bourgogne destinés à être bus sans aucun aliment. Oui, bienheureux encore, perdus sur les cimes de l'esprit, buvant à la source jusqu'à l'ivresse, puis descendants aux abîmes, ils scrutent les tréfonds de leurs êtres. Ils ont appris là qu'ils étaient vraiment fait de la glaise et du souffle de dieu. Les rites barbares sont pour eux empiriques. Et ils aiment à rire.
Décadents, ils ne portent que de fines étoffes, laines écossaises, soieries lyonnaises, bottes alsaciennes, puis se réduisent, pour rendre hommage à la vérité, à l'état de mendiants, délaissant l'eau sous toute ses formes pour de longs mois, laissant leurs beaux habits aller en guenille et les insectes y loger. Pris entre les mouvements de ce métronome ils sont bienheureux car c'est la meilleure part que celle qui n'est pas tiède. Et ils aiment à rire.
Décadents, ils trahissent les espoirs que l'on a mis en eux. Ils trahissent aussi les idéaux qu'ils chevauchèrent par manie du Jeu et de la Méthode. Ils trahissent le bon sens en restant fidèle à leur folie. Bienheureux, oui, ils sont des enfants. Et ils aiment à rire.
Bienheureuse Décadence car les ruines de notre monde sont les prémisses d'une aube nouvelle, car il est juste que le désordre chute, car l'espoir du chaos est salutaire et salutaire la joie.




Le Moteur II (There Is No Fear)

A tous les Icare et les Prométhée, aux aventuriers de la pensée et du désert, aux jouisseurs intraitables, à la Suite dans les Idées et la Peau au Bout, à la Main au Feu, aux équilibristes, au Free Style, aux porteurs de Cilices, à la Vitesse, aux Géniteurs de Génies,
aux Sacerdoces, à la Solitude, à nos frères dans la Foi, aux Malades...
et à ceux qui n'ont pas Peur...


Le Moteur

"Le chaos est rempli d'un mouvement vivant et de lui provient toute vie... Le chaos est d'une fécondité inépuisable. Il n'est pas non plus amoindri par le fait que des figures se dégagent de lui, qu'un ordre en provienne... Le chaos... perdure éternellement."
Friedrich Georg Jünger
Les Mythes grecs, 1947

Et la peur, et la mollesse, règnent car la mystique n'a pas voix au Châpitre.
Le Chaos est un étranger mal venu.
Seuls existent, sous une protection attentive, l'appartement, les meubles, les livres, le travail, l'enfant, mais pas la mystique, ce cœur agissant, ce noyau de l'élévation. Où est l'Abraham, quel père sacrifierait son Isaac pour un Mystère ? Non, la peur règne bel et bien.
Lorsque nous disons : "mettons au poteau quelques grands actionnaires des multinationales apatrides pour l'exemple", on nous répond : "mais que deviendra notre PIB, notre SMIC, notre CAC 40..."
Lorsque nous disons : "non pas seulement quelques individus mais la caste entière, tous ses réseaux, ses bureaux, ses organismes... nous ferons un grand feu de joie et pleurerons de plaisir en dansant sous la lune pendant des nuits, buvant des boissons fermentées et, durant le jour, le soleil sur nos corps sera notre seul aliment", on nous dit que nous ne sommes pas très raisonnables.
Nous répondons : "vous êtes dominés par la peur, sans mystique qui vous permette de vous projeter dans l'avenir radieux du don absolu".


Le Saint Bourreau

derrière nous le chant des bottes allemandes sur nos pavés
derrière nous un territoire occupé
vaincu, perdu
musique unique et profonde
Chants souverain
du plus fort
nostalgie de l'ordre vainqueur

la charpente !



Voyez comme tout va en haut ! Comment croyez-vous que ceci est debout ? Ordre, hiérarchie, discipline... rien d'autre. Rien de cela pourtant n'est appelé à rester, non rien ! Seule l'âme de celui qui donna ses mains pour le faire, cette main, ce coeur, existent, le reste vient en surabondance, la beauté même est signe de surabondance. L'oeuvre n'est rien à côté d'un seul homme qui y met deux mains. Dans la charpente nous disons : "tes mains dessinent le ciel".

L’enfer expliqué aux vieux cons, mon père compris.





















Aujourd’hui nous voyons se réaliser tout ce que nous avions décrit comme des prophètes  hurlant  sans voix dans le désert absurde de l’enfer de ce monde, sans oreille pour nous entendre.
Papa, tu n’écoutes pas ce que je distu n’as jamais rien écouté…
Ce que nous avons décrit et décrivons encore et encore depuis l’éternité est qu’il ne restera pas pierre sur pierre et que le monde sera détruit, sans que cela nous inquiète. Moins que de nous inquiéter, cela est notre espérance, qu’enfin tout ce qui passe redevienne poussière.
Papa tu as cru en un monde voué à disparaitre, ce n’est pas grave, c’est juste fini, tu as bien profité, c’est bien pour toi… tu es misères et poussière comme tout le monde, voilà tout…
L’enfer étant tout ce que nous devons soulever et retourner pour organiser notre réveil, le réveil d’un peuple, celui d’un amour, celui d’une âme portée par une vision, tendue sur l’éternité comme la corde de l’arc, précise comme la flèche affûtée.
L’enfer, maître du monde, étant un simple ver dans le fruit, celui qui finit par égratigner l’arbre plus que centenaire, l’ébranler un peu puis le détruire intégralement de l’intérieur. Une armée de vers déployant de sinistres talents.
Papa tu es soldat de cette armée, c’est toi le sinistre talent
L’enfer, lente dérive de l’orgueil humain, lente et sûre perdition, longtemps préméditée, de petits renoncements en petits renoncements finalement acceptés en bloc, à coup de jouissance, ou de promesse de jouissance, de paradis marketing, de podium haute couture, haute perdition, d’homme qui se croit Dieu.
L’enfer erre depuis toujours, il cherche une âme où passer… toute la pensée des lumières (sombres au fond), les empires un et deux (mais surtout le un et le deux), la pseudo-monarchie (de juillet et avant et après), toutes les républiques jusqu’à cinq,  continuent de  nous offrir  l’enfer mûri, l’enfer peaufiné, rutilant, presque parfait - il s’améliore de jour en jour ! - il crée les organes pour s’auto-nourrir, s’auto gratifier, se décorer – nous chions positivement sur toutes ces décorations ! - Mais le monde qu’ils croyaient tenir leur  échappe aujourd’hui car ils le détruisent en essayant de le posséder… Parce qu’ils croient le posséder, ils fabriquent l’enfer comme un lego, comme un enfant avec ses jouets, l’ultime étape est la destruction totale… Triste monde, pauvres hommes !
Poussière Papa, pardonne-moi de vouloir de faire de toi un Saint.

 L’enfer étant le refus de Dieu, toute personne n’ayant pas comme ultime objectif la sainteté travaille à l’enfer, sa construction, son élaboration. Le grand réveil est devant nous !

Le Parti pris des choses


Bienheureuse Décadence revient sans marge sans ponctuation

bienheureuse décadence revient sans marge en pages d’écriture joyeuses et pleines sans ponctuation ni retour à la ligne ambiance de point final qui devrait reprendre son souffle dans l’air absurde que tous respirent avec des narines que l’âme envie sans virgule ni respiration d’étouffement de suffocations étranges qui dansent où tout est près à disparaître comme dans un nuage cartésien mathématiquement détruit par d’infini insectes organisés en tribus fascinantes jetant du sang sur des murs si odieux qu’aucun chien voudrait y pisser sans d’instinct s’y taper la tête et les nefs fragiles et subtils comme une corde de guitare qui sait quel est la note juste et donne un concert de casseroles avec des mains cassées qui refusent de mourir bêtement sur un air bizarre dans un  désert d’ordures que les oiseaux bécotte comme on pille un trésor égaré et secret et violent  sur une terre mille fois retournée et prise en étau  puis tirée en élastique une terre de rêve le paradis des étoiles et des jouets que les enfants qui ne font pas la guerre ouvrent à Noël  pour fêter la naissance d’un homme crucifié la joie le bonheur est entre les lignes la terre est là dans le point que j’aurais dû poser pour respirer un  peu la vie est dans l’air qui passe partout et ne ferme pas une bouche à jamais comme l’éternité qui passe dans un champs de cadavres après une guerre où tous nous avons donné le maximum et peut-être notre âme qui chante encore des marches militaires sur lesquelles glissent des nations entières jusqu’au pied d’un enfant sans père d’un père sans père qui court et se fatigue pour pas grand chose et pour tout ce qu’il aime et défend comme un forçat un être qui vit et pense que c’est pas facile de vivre tout bêtement que c’est beau et dur comme la pierre que les enfants des autres sont mieux lotis mieux aimés qu’il est plus facile d’aimer quand tout est plus facile quand l’argent est là comme un Dieu qui ouvre tout l’argent ouvre toutes les portes toutes les consciences il est heureux celui qui peut payer sa tranquillité acheter sa conscience à deux balles personne dans ce monde et dans l’éternité n’achète quoi que ce soit et n’aime courir après trois sous l’espérance est une maladie qui respire avec l’air pure des misères de chacun se nourrit de tous les hommes qui passent sans voix la tête basse aisée  mal à l’aise un homme honnête voyez vous tous ces anges qui peuplent les arbres millénaires autours de nos corps irrésistibles  voyez vous la montagne immense et ce peintre pauvre comme la pluie qui danse dans la nature autours d’une couleur voyez la fuite esthétique la politique générale et le philosophe de comptoir qui pisse et chie à la turque depuis toujours dans l’éternité voyez vous cette colonie hasardeuse d’hommes  bizarres qui trouvent l’avenir en tuant le présent dans trois verres de vin ou de bière je rêve doucement d’un ordre total pour tous les paysans je rêve que les paysans fassent des thèses soient ingénieurs  je pense et je théorise comme un enfant qui voit dans son jeu de construction l’avenir la porte qu’il ouvre en passant dedans comme un avion sous l’arc de triomphe sous l’arc-en-ciel je rêve tous les jours d’un monde parfait je rêve tous les jours et j’espère tenir dans mes bras une femme parfaite des enfants parfaits un métier parfait un appartement parfait une voiture parfaite je rêve de perfection et d'avenir l’éducation pour tous parler anglais français allemand être habillé proprement soigné par la crème je rêve d’un monde sans histoire d’un monde tout en douceur avec de belles dents de belles chaussures je rêve d’éducation de confort et d’amour de roulade dans la moquette de ma chambre de silence et de calme de tissus improbables pour les rideaux de la salle à manger de chaussures discrètes de bonne facture pour mes petits pieds je rêve de maisons les pieds dans l’eau d’home cinéma de bateau de trois mats de voiles au vent de mer déchaînée de mon canapé flottant de bagarre de rue où j’éclate tout le monde d’une fille de rêve autour d’un seul de mes bras qui fasse rêver tout mes collègues de travail je rêve de trois fois rien tous les jours de Paris avec une voiture du monde sans les autres de la vie éternelle dans une bouteille de champagne chez castel étalé dans la soie je suis le christ sur la croix respiration de l’air de l’homme étouffé dans la fumée de ses rêves violents d’étranglements et d’égorgements à répétition comme un monde dont la loi serait le sang versé le sang perdu en jouissances infinies absurdes un chants sur le monde de feu et d’amour qui court dans la musique facile d’une marche militaire histoire simple d’un rêve passé épuisé d’un enfant debout et cassé comme un pantin de bois  la poupée baladée transportée et jetée comme un chiffon de néant comme une histoire perdue d’une grand-mère mourante

Fascisme Bohême (controverse historique)














Fascisme Bohême : parodie libertaire d'une jeunesse déçue.
Les fondateurs de ce mouvement s'appelent les "FABOS" par opposition à "BOBOS" 
Le fascisme bohème est né à Lyon au début des année 1990, ont procédé à sa naissance : 
Un certain sens de l'ordre (beaucoup sont entrés dans les ordres) .
Un goût pour l'architecture .
Un goût pour les musiques sauvages.
Un goût pour l'alcool et la certitude que toute forme de consomation de drogue se mérite plus qu'elle n'est une faiblesse. 
Un goût pour le concept, entre autres goûts déviants, tel celui, immodéré, du déguisement. 

Le fasciste bohème ne se reconnaît pourtant dans rien de cela, il est donc triste, bohème. 
Le fasciste bohème ne se reconnait pourtant dans rien d'autre, il est malgré lui violent, en cela il est fasciste. 
Bien que certains exégètes aient pu soutenir le contraire, il tire son nom de ces deux facteurs avec beaucoup de simplicité. 
Se prévalant de ce rien, le fasciste bohème a rapidement tourné en rond (girovague), cherchant un écho à son cri. La voie est venue de la prière. Aujourd'hui les "fasciste-bohèmes" se reconnaissent à certains traits bien distincts que nous n'énumérerons pas ici par délicatesse. 
Le fasciste bohème ne se reconnaît pas non plus dans les phrases frivoles d'étudiants des grandes écoles, car le Fabo a quitté l'école à 13 ans, afin de ne pas perdre son temps, ô combien précieux. 
Cependant ces mots de Pierre Drieu la Rochelle (in La Suite dans les Idées) ne peuvent que l'émouvoir. 
"Il y a eu la laideur, maintenant il y a le néant. C'est à nous de crier la rage de la cité stérile" 
Ou encore ceux de Robert Brasillach (Notre Avant-Guerre)
"Le fascisme n'était pas pour nous une doctrine politique, il n'était pas davantage une doctrine économique, c'est un Esprit, un esprit opposé aux préjugés...C'est l'Esprit même de l'Amitié...






Programme Absolu



J'irai casser tous vos jouets 
et déranger les places dans la nuit 
Meurtrir vos rêves 
et mettre aux fers vos enfants. 

Repousser vos projets 
et abolir vos droits.

Je vous tendrai des miroirs sans fard, 
Raboterai vos paysages. 
Nos milices laisseront un goût sauvage 
de ruine dans votre histoire.

Vos richesses vous condamneront. 
La pauvreté vous aveuglera. 
Vos oeuvres périront.

Et au coeur de ces heures 
des larmes vous accuseront...

Je tisserai le linceul de votre être 
Dans votre appel éperdu - 
dit le temps.

Bienheureuse Décadence revient