Venez hordes barbares...


Venez hordes barbares dévaster mon jardin, venez tout pays, tout peuple, toute culture, toute religion détruire et piller ma maison, venez tout autre m’insulter, me trainer dans la merde, me tabasser, venez ! Je garderai toujours pour chacun de vous considération et respect, je garderai toujours pour chacun amour et pitié.
Venez et détruisez, je travaillerai toujours à reconstruire ce que vous avez saccagé, mon ordre est vainqueur, il n’est pas de ce monde, il est Amour et Pardon, mon Dieu est déjà mort sur la croix, mon Dieu est déjà craché et bafoué, il est déjà crucifié, mon Dieu est vivant encore, Il est ressuscité, Il est vainqueur de la mort. Alors venez ! Je ne crains rien car Il est mon rocher, de la pierre, Il fait jaillir de l’eau clair, rien ne Lui est impossible et de vous, Il fera des saints lumineux, alors  venez tous ! Hommes sans tête,  Il est mon rocher, mon salut, qui me touchera, qui m’ébranlera ?
Mais toi mon ami qui connait tout cela, toi mon ami qui as entendu, toi qui as vu la même chose que moi pourquoi me craches-tu au visage, toi mon frère, pourquoi oublies-tu qui tu es, d’où tu viens, pourquoi viens-tu dans ma maison qui est la tienne pour m’insulter et me détruire, toi français pourquoi repends-tu contre moi, contre toi-même au fond une haine si profonde ? Qu’ai-je fait contre toi ?

Sur les rives du réel





C'est avec un plaisir délicat que nous convoquons les hordes pédérastiques brunes, les bicots puants le bled, les juifs saboteurs des nations, les abréviations en tout genre PIBCAC40G8BCEetc., les maçons qui se logent dans le trou du cul du système, le peuple abruti et qui en redemande encore de l'abrutissement, sa drogue dure, les artistes pédants apôtres du rien, la république pot à merde des suscités tantouses, maçons et juifs, le bourgeois fossoyeur de l'Homme, bref c'est toujours avec un réel agrément que nous énumérons ce fond de commerce. C'est sonore, ça claque bien, immédiatement cela instaure un rythme, ça swingue dur, on danserait pour un peu que l'on ai le moral à ça. Bref encore, c'est notre footing du matin, notre mise en jambe, on se dégourdit, s'assouplit, et l'on marche au pas cadencé, la jambe légère et haute, bien droite jusqu'à la hauteur de la taille, et hop, c'est du bon rythme, on rigole un bon coup même si c'est pas drôle, ein, zwei, les teutons on ne peut plus rien espérer d'eux.
Dans un petit repas entre amis, discussion : football, chômage, école, investissement, taux de rentabilité, le pain de la boulangère, la météo, et là, toc, le complot judéo-maçonno-sodomite, ah ! ça fait du bien de mettre les rangers dans la soupe, avec une rasade de whisky ou une cigarette, voire mieux, les trois ensemble, suivi d'un rire et d'une quinte de toux, la vérité sans pincette c'est bon pour l'ambiance. Il ne faut pas bouder ses petites joies qui font que la vie sociale reste supportable et tout les jours augmenter son champ lexical, ses cibles.
Reste cependant à bien comprendre que nous ne défendrons aucune cause à cette même table, car selon nous tout cela est bien ordonné, c'est un joli château de cartes, par prudence nous ne nous y abritons pas mais l'ordre des choses, le mouvement de l'histoire, la balance de la justice, le glaive du guerrier, le sentier de l'honneur, c'est encore cela et toujours cela, cette forme informe à nos yeux, ce que nous sommes et où nous sommes. Nous prenons la réalité par la taille, l'embrassons amoureusement, l'étreignons, nous en servons une bonne rasade, "tiens mon ami, trinque...", et la buvons jusqu'à la lie, bien soigneusement. Puis nous levons cette coupe dans un profond respect au dieu qui nous fit naître là, écrasé sous le poids de sa miséricorde, bien pâle enfant de son amour, nous savons compter sur son pardon. Que demander de mieux, quelle belle épreuve !



Sur l'autre rive






Un être cher lorsqu'il est malade et déformé par la douleur, pris par le grand calme qui l'emporte sur la rive du mystère, déjà n'appartient plus à notre réalité. Ainsi pour nous la France. Cet être cher qui nous fit tant de joies, qui fit tant de joies à la ligne de notre sang, tant que nous souffrons aujourd'hui avec lui, atteint avec lui par ce mal qui obscurcit les veines. Corrompu ce corps, par l'erreur non seulement mais aussi la bêtise, la lâcheté, la pédérastie triomphante et son cortège d'inversions du sens, par les hordes de zoulous ou de bicots puant le safran et la sueur, corps corrompu par l'oubli de ce qu'il fut, corps sans tête depuis trop longtemps, corps sans vie, corps sans mémoire, mort. Mémoire sans père, mémoire vendue aux marchands du temple, mémoire jetée, comme une catin qui fut une reine, à tapiner le touriste, mémoire lacérée par une cinquième colonne. Maudite cinquième colonne de psychanalystes de l'histoire, adepte d'une religion du ressentiment et de la culpabilité narcissique, religion fondée à Vienne par un juif lubrique.



Mémoire trésor enfoui, mémoire esprit, mémoire temple, mémoire humaine, 
l'avenir est à toi !

Corps de pierre, corps sacré, corps mutilé, corps tonitruant, 
renais à la lumière !



Sur le banc des églises, dans la file indistincte des humains, dans le coeur des villes, au sein profond des campagnes, dans les banques, les boîtes, dans les hôpitaux, dans vos écoles, dans les forêts, nous sommes partout ! Nous sommes là écumant de peine à la vision du désastre, ayant tourné le dos depuis longtemps aux sirènes de ce monde en putréfaction. Nous sommes là, vivants êtres de sève, attendant l'heure où le fruit pourri de l'arbre tombera au sol, heure où nous l'enterrerons sans regret, nous enterrerons la France, nous enterrerons le fruit qui mit des siècles à murir, beauté rugueuse du fruit en phase terminale, beauté de ce temps qui nous porte, beauté de l'espoir que le fruit porte en lui. Nous sommes là et notre espoir magnifique crache au visage d'une modernité trop sûre d'elle-même pour être honnête. Notre pied foule le fruit, notre pied écrase le fruit comme une prière, notre corps tout entier pousse le fruit à s'incorporer à la terre, fruit mort portant la vie, nous hâtons cette mort pour hâter la vie.

C'est cela bienheureuse décadence.




Que la vie est quotidienne.



Une légère ivresse
et de la paresse...
du soleil
dans un hamac,
un futil sommeil,
au bord du lac
des pensées.

La Horde Brune


   Nous le savions et nous l’avions annoncé, le rouleau d’ordures légales tissé fil à fil à l’abri de la lumière du jour dans les sombres loges fondées sur le béton puant des maçons déicides de la république, béton dur comme granit issu de la fermentation d’esprits congénères auto-éclairés et durcis aux feux nourris de l’orgueil et de la vanité,  hommes-dieu, brillants personnages dont l’esprit est logé dans le ventre, en lieu et place du nombril, plus proches du trou du cul que de la tête qui git encore dans la corbeille et dont il ne reste plus que l’émail précieux et blanc des dents, ce rouleau d’ordures s’impatientait et s’apprête aujourd’hui à s’étendre sur notre vieux pays chrétien avec une violence extrême comme si en amont un barrage retenant toutes les défécations du milliard et demi de chinois pendant 1000 ans avait cédé.
   C’est sans sourciller que nous assistons à la gay-pride parisienne comme une sorte de fête en forme de préambule à la vague de lois assassines déjà gravées en lettre d’or dans le marbre de la conscience populaire, conscience battue et rebattue comme vulgaire pute revêche par son macro-média. 
   C'est impassible et sans fermer nos yeux de métal que nous laissons passer les chars-podiums de sodomites arrogants comme autant de Césars franchissant le Rubicon, les cortèges d’assassins en blouses blanches, avorteurs et autres théoriciens de l’évolution ou du bigbang, les troupeaux de porcs et d’artistes blasphémateurs auto promus au rang de stars, les progressistes de cabinets et autres promoteurs immigrationnistes  bleus, verts et rouges œuvrant avec un soin et une précision à faire pâlir l'horlogerie suisse à la destruction de la civilisation des moines et des saints catholiques. 
    
      L’orage n’est plus devant nous ou perché dans le ciel au dessus de nos têtes, il est entré en nous par force et a envahi tous nos pores. La foudre jaillit de nos doigts et si nous effleurons la plaine elle s’embrasera.



Bienheureuse Décadence revient…






... revient d'abord d'une désillusion.
- Nos mesures, perles que nous avions ciselées pour le monde, sont restées lettres mortes...

A l'avant garde de la philanthropie on est souvent déçu par ses semblables…

Nous en tirons toutes les conséquences, la patience lassée par tant de crasse.
Notre phare lançait son énergie en pleine mer, redoutant pour les fragiles esquifs le péril de l'erreur ; aujourd'hui nous éclairons la terre !
Silence !… on fusille un innocent...
... nous disions, nul n'est prophète en son pays, d'autres en ont fait l'amère expérience : c'est  la peine. Enfin vient le temps de la justice, serein métronome aux portes des traîtres.
Oui, nous revenons d'une désillusion, blessés, nous avons reçus le coup de semonce en plein ventre, mais forts car nous avons choisi un camp, un camp fier et désinvolte, un camp isolé et défendu, le seul qui vaille : le nôtre.
Notre place est fortifiée, aucune de ses murailles n'est laissée à l'abandon, des veilleurs guettent jours et nuits l'ennemi, les armes sont chargées ; nous attendons le promeneur de pied ferme.
Toute prétention extérieure sur nos vies sera réduite à néant, chaque tentative d'intrusion dans notre intimité se soldera par un échec et sera dénoncée devant le juge suprême qui nous fera justice puisque cela est dans l'ordre des choses. Une justice dont les effets ne nous effraient pas.
Une justice dont les effets ne nous effraient pas.

Aussi l'heure n'est plus aux mesures, les listes sont prêtes (* §) ; nous lançons des anathèmes, nous ordonnons les responsabilités collectives, nous préparons le terrain. Rien n'est bon dans l'urgence, il nous faut anticiper le règlement de compte pour que tout se passe selon les règles, proprement et équitablement.

Nos cibles sont légions, mais une de ces légion porte un nom : république. C'est la phalange du malheur qui depuis quelques milliers d'années s'arme contre l'homme.

Le mépris coule dans ses veines, son oxygène est la vanité de l'homme. Il lui aura fallu bien des complots pour renaître de ses cendres, pourtant d'Augustin à François de Sales, l'homme avait raison d'espérer, mais l'hydre est têtue…

En effet ce que notre pays abrite de castes, de loges, de journalistes, de politiques ne jure que par elle. Le droit de parler lui-même est soumis au fait d'être républicain.
Vos enfants sont des citoyens avant d'être vos enfants, ils appartiennent à la république depuis la conception.
Madame est républicaine, monsieur l'est aussi, le débat est républicain, les fronts le sont ; en ce nom s'est amalgamé tout ce que nos esprits éclairés de grâce divine qualifient d'ordure. La république est une et indivisible : la pourvoyeuse des droits les plus abjects, la fossoyeuse des devoirs immémoriaux, le vampire le plus assoiffé de sang de l'histoire, le concept  le plus vaseux depuis celui de la Caverne…
…et silence ! … la république tue encore un innocent…
Si la démocratie n'est pas notre tasse de thé, la république est notre cigüe.
Nous distinguons bien en elle un ennemi de l'homme. 
C'est pourquoi nous en appelons aux forces du ciel : libérez nous de l'oppresseur, faites fondre sur lui la justice céleste et ses remparts ; avec tous les hommes pour qui le mot liberté à un sens nous vous conjurons de briser les chaînes que la république a mises à nos cous, de libérer l'homme des lois qui l'oppressent en son nom à elle, de rendre enfin à la vérité son empire car nous le savons il faut aimer ce qui est vrai et détester le mal. Animés de cette confiance nous disons encore Bienheureuse Décadence que celle qui nous délivrera.

Laissez nous rire !