Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla.



Le dimanche 11 janvier, sous les bravos sentimentaux d'un système uni par la crise qu'il a crée, nous avons assisté à une anti-Manif-Pour-Tous.
Car tous n'était pas bienvenus : il fallait être Charlie, c'est à dire scatophile et surtout être à l'avant garde de la modernité.
Nous avons vu, de nos yeux souillés de mensonges, comme un seul homme la corporation des scribouillards se lever et faire entonner au peuple un De Profondis sidérant.
Tout en maximisation, le roman de cette journée s'oppose au traitement qui fut fait à la France moisie qui déteste les pédés car ils protègent leurs enfants de ce qu'ils nomment "déviance"- les salauds l'avaient cherché ! Comptabilisation : deux, trois millions qu'importe, quant on n'aime on ne compte pas, c'est vrai ! Les chiffres c'est affaire d'ingrats : les Bisounours sont in-comptables car éthérés et les gueux toujours trop.
La France qui s'est ameutée ce jour là, disons-le sans ambages, est notre ennemie, c'est elle qui a tout trahi, tout accepté, tout consommé, tout sali, puis tout vendu. C'est la troupe des Munichois ! C'est elle qui mène le pays dans le précipice de sa négation et d'une anti-identité.
Ils sont sentimentaux, nous sommes réalistes ; ils sont festifs, nous sommes inquiets ; le vent de l'histoire gonfle leurs voiles superbement arrogantes, nous sommes la falaise, l'écueil et le tourbillon.
Nous sommes Méchants !