argument :
Bienheureuse Décadence est l'organe de liaison de ceux qui trahiront au nom du scandale de la vérité.
Que la vie est quotidienne.
Une légère ivresse
et de la paresse...
du soleil
dans un hamac,
un futil sommeil,
au bord du lac
des pensées.
La Horde Brune
Nous le savions et nous l’avions annoncé, le rouleau d’ordures légales tissé fil à fil à l’abri de la lumière du jour dans les sombres loges fondées sur le béton puant des maçons déicides de la république, béton dur comme granit issu de la fermentation d’esprits congénères auto-éclairés et durcis aux feux nourris de l’orgueil et de la vanité, hommes-dieu, brillants personnages dont l’esprit est logé dans le ventre, en lieu et place du nombril, plus proches du trou du cul que de la tête qui git encore dans la corbeille et dont il ne reste plus que l’émail précieux et blanc des dents, ce rouleau d’ordures s’impatientait et s’apprête aujourd’hui à s’étendre sur notre vieux pays chrétien avec une violence extrême comme si en amont un barrage retenant toutes les défécations du milliard et demi de chinois pendant 1000 ans avait cédé.
C’est sans sourciller que nous assistons à la gay-pride parisienne comme une sorte de fête en forme de préambule à la vague de lois assassines déjà gravées en lettre d’or dans le marbre de la conscience populaire, conscience battue et rebattue comme vulgaire pute revêche par son macro-média.
C'est impassible et sans fermer nos yeux de métal que nous laissons passer les chars-podiums de sodomites arrogants comme autant de Césars franchissant le Rubicon, les cortèges d’assassins en blouses blanches, avorteurs et autres théoriciens de l’évolution ou du bigbang, les troupeaux de porcs et d’artistes blasphémateurs auto promus au rang de stars, les progressistes de cabinets et autres promoteurs immigrationnistes bleus, verts et rouges œuvrant avec un soin et une précision à faire pâlir l'horlogerie suisse à la destruction de la civilisation des moines et des saints catholiques.
L’orage n’est plus devant nous ou perché dans le ciel au dessus de nos têtes, il est entré en nous par force et a envahi tous nos pores. La foudre jaillit de nos doigts et si nous effleurons la plaine elle s’embrasera.
L’orage n’est plus devant nous ou perché dans le ciel au dessus de nos têtes, il est entré en nous par force et a envahi tous nos pores. La foudre jaillit de nos doigts et si nous effleurons la plaine elle s’embrasera.
Bienheureuse Décadence revient…
...
revient d'abord d'une désillusion.
A l'avant garde de la philanthropie on est souvent déçu
par ses semblables…
Nous
en tirons toutes les conséquences, la patience lassée par tant de crasse.
Notre
phare lançait son énergie en pleine mer, redoutant pour les fragiles esquifs le
péril de l'erreur ; aujourd'hui nous éclairons la terre !
Silence
!… on fusille un innocent...
...
nous disions, nul n'est prophète en son pays, d'autres en ont fait l'amère expérience
: c'est la peine. Enfin vient le temps de la justice, serein métronome
aux portes des traîtres.
Oui,
nous revenons d'une désillusion, blessés, nous avons reçus le coup de semonce
en plein ventre, mais forts car nous avons choisi un camp, un camp fier et désinvolte,
un camp isolé et défendu, le seul qui vaille : le nôtre.
Notre
place est fortifiée, aucune de ses murailles n'est laissée à l'abandon, des
veilleurs guettent jours et nuits l'ennemi, les armes sont chargées ; nous
attendons le promeneur de pied ferme.
Toute
prétention extérieure sur nos vies sera réduite à néant, chaque tentative
d'intrusion dans notre intimité se soldera par un échec et sera dénoncée devant
le juge suprême qui nous fera justice puisque cela est dans l'ordre des choses.
Une justice dont les effets ne nous effraient pas.
Une justice dont les effets ne nous effraient pas.
Une justice dont les effets ne nous effraient pas.
Aussi
l'heure n'est plus aux mesures, les listes sont prêtes (* §) ; nous lançons des anathèmes, nous
ordonnons les responsabilités collectives, nous préparons le terrain. Rien
n'est bon dans l'urgence, il nous faut anticiper le règlement de compte pour
que tout se passe selon les règles, proprement et équitablement.
Nos
cibles sont légions, mais une de ces légion porte un nom : république. C'est la
phalange du malheur qui depuis quelques milliers d'années s'arme contre
l'homme.
Le mépris
coule dans ses veines, son oxygène est la vanité de l'homme. Il lui aura fallu
bien des complots pour renaître de ses cendres, pourtant d'Augustin à François
de Sales, l'homme avait raison d'espérer, mais l'hydre est têtue…
En
effet ce que notre pays abrite de castes, de loges, de journalistes, de
politiques ne jure que par elle. Le droit de parler lui-même est soumis au fait
d'être républicain.
Vos
enfants sont des citoyens avant d'être vos enfants, ils appartiennent à la république
depuis la conception.
Madame
est républicaine, monsieur l'est aussi, le débat est républicain, les fronts le
sont ; en ce nom s'est amalgamé tout ce que nos esprits éclairés de grâce divine
qualifient d'ordure. La république est une et indivisible : la pourvoyeuse des
droits les plus abjects, la fossoyeuse des devoirs immémoriaux, le vampire le
plus assoiffé de sang de l'histoire, le concept le plus vaseux depuis
celui de la Caverne…
…et
silence ! … la république tue encore un innocent…
Si
la démocratie n'est pas notre tasse de thé, la république est notre cigüe.
Nous
distinguons bien en elle un ennemi de l'homme.
C'est
pourquoi nous en appelons aux forces du ciel : libérez nous de l'oppresseur,
faites fondre sur lui la justice céleste et ses remparts ; avec tous les hommes
pour qui le mot liberté à un sens nous vous conjurons de briser les chaînes que
la république a mises à nos cous, de libérer l'homme des lois qui l'oppressent
en son nom à elle, de rendre enfin à la vérité son empire car nous le savons il
faut aimer ce qui est vrai et détester le mal. Animés de cette confiance nous
disons encore Bienheureuse Décadence que celle qui nous délivrera.
Laissez nous rire !
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