Une urne trop pleine




Entends-tu François
Le pas lent qui au loin se rythme,
En s’approchant, s’organise ?
Entends-tu sous tes fenêtres
La foule immense et dense
En générations verticales :
Pères, mères, enfants, grands parents,
La France dressée, une, indivisible,
Accrochée à son oriflamme ?
Entends-tu la France éternelle
Que l’âge n’a pas flétrie,
Féconde et joyeuse,
Ferme et puissante
Accablée et digne ?
Vois-tu, entends-tu,
Derrière  les riches rideaux
De notre majestueux palais,
Le peuple haut les cœurs ?

« Comme une onde qui boue
Dans une urne trop pleine » ?

Malheur à vous qui n’entendez pas !
Malheur à vous qui ne voyez pas !

D’un côté la France, de l’autre un parti,
Une clique d’apatrides  qui née en son sein
Fit jadis l’odieux serment de la détruire,
Etape après étape, d’anéantir en son  temps
Tout ce qui la fit belle et forte,
Grande, sereine et universelle.

D’un côté des familles, de l’autre des blindés
D’un côté le réel, de l’autre les diktats
D’un côté la nature, de l’autre l’homme-dieu
D’un côté la règle, de l’autre la force aveugle
D’un côté le Printemps, de l’autre la nuit sans fin des darkrooms
D’un côté le peuple, de l’autre les despotes

Toi, petit Président de circonstance
Président en solde et à la solde LGBT
Tyran des chambres à coucher,
Toi, Valls-euses molles,
Petit chef vantard,
Petit menteur tout raide dans tes bottes,
Toi, petit préfet besogneux et ambitieux,
Vous casseurs à lunettes
Tout retranchés dans nos palais,
Trouillards, la peur au ventre,
Vous tous petite vermine,
Vulgaires raquetteurs en bande,
Maquereaux institutionnels,
Manipulateurs de suffrages,
Torche-culs des cabinets ministériels,
Ce dimanche
Vos culottes étaient trempées,
Vous avez paniqué !
Car la beauté vous fait horreur,
La hauteur vous fait vomir,
La vérité est pour vous un scandale.


Malheur à vous qui n’avez pas entendu !
Malheur à vous qui n’avez pas vu !

Petit François,
Sous tes fenêtres restées sourdes,
Devant tes lunettes Prada,
Tes sbires ont gazé les enfants
Tes flics ont piétiné le drapeau
De cette France incontournable.

Devant toi la Police
Transformée en milice partisane
A gazé aveuglément ton peuple et reculé en prime !
Matraqué  largement tes enfants et reculé encore !

Malheur à toi qui n’entends pas !
Malheur à toi qui ne vois pas !

Mais les dés sont jetés,
On n’arrête pas le Printemps,
Les Champs Elysée ont été pris !!!!
Comme une préfiguration de ta défaite totale.

Alors, malheur à toi petit François
Car déjà ce soir,
Alors que la nuit recouvre ta honte,
Aux yeux du monde entier qui a vu
Tu  n’es plus rien que ce que tu défends
Un despote des chambres à coucher!
Le tyran des backrooms !